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BDSM, au-delà de Cinquante nuances de Grey : découverte d'une culture diverse et respectueuse

Si la série de livres puis de films « 50 nuances de Grey » ont contribué à rendre le BDSM plus populaire auprès du grand public, il n’en reste pas moins que cette pratique va bien au-delà de ce qui est présenté dans ces œuvres. En effet, le sexe dans 50 nuances de Grey a suscité de nombreux débats et notamment à propos de l’univers BDSM. Alors en quoi consiste la pratique du BDSM ? Quelles sont les pour pratiquer le BDSM de manière sûre ? On vous dit tout !

Illustration : "BDSM, au-delà de Cinquante nuances de Grey : découverte d'une culture diverse et respectueuse"

Qu’est-ce que le BDSM ?

Il convient avant tout de se demander que veut dire BDSM. Cet acronyme signifie Bondage et discipline, Domination et soumission, Sadisme et Masochisme. La définition du BDSM est assez floue puisque chacun peut très vite y prêter ce qu’il souhaite. On désigne souvent ces pratiques comme sortant du cadre d’une sexualité traditionnelle et impliquant le plus souvent (mais pas toujours) une relation de pouvoir.

Les œuvres 50 nuances de Grey ont largement participé à la glamourisation de ces pratiques, ce qui a convaincu de nombreux débutants en BDSM de se lancer. Le problème ? Plus que la fessée, les menottes, les ordres, la douleur et autres, cette pratique implique aussi une véritable philosophie qui est avant tout respectueuse du partenaire et de son consentement. Une relation BDSM doit donc avant tout reposer sur cela, et c’est sur cet aspect plus que les pratiques en elles-mêmes qu’il est essentiel de se concentrer dans le cadre d’une rencontre BDSM. Avant de faire une superbe rencontre BDSM, vous devez donc comprendre de quoi il retourne exactement.

BDSM : Le consentement au cœur de la pratique

Contrairement à ce que l’on peut parfois s’imaginer sur les pratiques SM, le consentement est au centre de tout. S’il doit l’être de toute façon dès lors que cela concerne le corps d’une autre personne, il fait ici partie intégrante de la philosophie BDSM. En d’autres termes, il est essentiel de s’assurer du consentement de son partenaire pour pratique le BDSM. Il est également indispensable de respecter ses limites, sinon, c’est une agression.

Le plus souvent, les partenaires mettent en place un « safe word » ou code de sécurité à prononcer lorsque l’expérience va trop loin à leur goût. Dès que ce safe word est prononcé, le jeu s’arrête immédiatement, car cela signifie que l’on des partenaires retire son consentement à ce qui est en train de se passer.

Conseils pour choisir un safe word

Il n’est pas rare que les mots « non », « stop » ou « arrête » soient mal interprétés dans un jeu de domination et de résistance. C’est pour cette raison qu’ils ne sont jamais choisis comme « safe word ». On va plutôt opter pour un mot que l’on ne prononcerait pas dans ce contexte comme « ananas » ou « lampadaire » par exemple. Ainsi, le partenaire sait que vous n’êtes plus dans le jeu et que vous voulez arrêter là.

Commencez par communiquer pour une rencontre BDSM réussie

Pour qu’il y ait consentement, il faut aussi qu’il y ait communication. Prenez donc le temps d’échanger avec la personne avant même de vous demander comment dominer quelqu’un ou de regarder un tuto BDSM. Il est important de comprendre les envies et les limites de chacun afin que la relation se déroule dans les meilleures conditions possibles. Tout comme pour une relation intime « classique », il est également possible que votre partenaire ait une vision différente et que vos profils ne collent pas. Dès lors, inutile de forcer les choses, vous trouverez bien quelqu’un qui saura répondre à vos attentes.

Avancez pas à pas dans l’univers du BDSM

Apprendre le BDSM est un chemin. Il est donc important de ne pas vous lancer dans des pratiques qui demandent de l’expérience dès votre première fois, mais plutôt de prendre votre temps, d’avancer pas à pas. Prenez le temps de découvrir ce qui vous plait, ce qui vous plait moins, quelles sont vos propres limites, etc. Le but est avant tout que vous trouviez du plaisir dans ces pratiques.

N’oubliez jamais l’aftercare

On en parle peu, mais l’aftercare fait partie intégrante d’une relation BDSM. Il s’agit simplement de prendre soin de l’autre pour le réconforter physiquement et moralement une fois la relation terminée. Soigner les blessures, offrir un verre d’eau ou quelque chose à grignoter, avoir des mots tendres, il s’agit de nombreuses petites attentions qui permettent de s’assurer que l’autre se sent bien.