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Naumy : cet acteur du prêt-à-porter à petit prix veut concurrencer Primark en implantant 100 magasins

Le monde du prêt-à-porter low cost connaît en ce moment une petite révolution : l’enseigne Naumy, qui possède actuellement 40 points de vente en France, a l’ambition de dépasser le cap des 100 magasins. En plein développement, l’entreprise compte s’attaquer à la Belgique, notamment aux villes de Bruxelles, Liège et Namur. Petit tour d’horizon de cette marque qui ne semble pas prête de s’arrêter.

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Plus de 100 000 références accessibles en ligne

Lancée en 2014, Naumy a d’abord privilégié l’Île-de-France avec 11 magasins avant de s’installer à Caen, Brest et Lille. Après avoir visé la capitale et quelques grandes villes, les enseignes Naumy cherchent à s’implanter au niveau local. L’entreprise dit même vouloir « conquérir la France » sur son site internet, rien que ça ! Après les métropoles, Naumy vise désormais la proximité avec sa future clientèle.

Avec 100 000 références disponibles sur son site e-shop, Naumy dit s’adresser à toutes les générations et à tous les genres. Si pour l’heure, le site se dédie exclusivement au public féminin, ses magasins physiques proposent des collections pour homme, femme et enfants, mais aussi des produits cosmétiques.

Les raisons du succès de cette marque reposent notamment sur une stratégie bien rodée : rendre accessible les articles les plus tendances au meilleur prix. Si jusqu’ici, Naumy était surtout présente parmi les centres commerciaux, l’enseigne compte ouvrir prochainement un magasin à Paris de plus de 1500 mètres carrés. À ceci s’ajoute une offre qui ne cesse de grandir au fil du temps, avec l’ajout de lingerie, d’accessoires et de collection sport en plus des vêtements ordinaires.

Le prêt-à-porter pas cher, est-ce vraiment une bonne affaire ?

Le prêt-à-porter low cost, aussi appelé mode rapide ou "fast fashion", est un phénomène qui a connu une popularité croissante grâce à ses vêtements tendance à bas prix. Il permet de suivre les modes sans se ruiner en plus de proposer une large gamme de styles et de tailles. Ainsi, tout le monde peut trouver chaussure à son pied. De plus, les marques de prêt-à-porter pas cher renouvellent constamment leurs collections, ce qui permet aux consommateurs d'avoir toujours quelque chose de nouveau à découvrir et à acheter.

Cependant, il y a plusieurs problèmes associés à cette industrie, notamment la qualité médiocre. Non seulement ce type d’habit se dégrade rapidement avec le temps et l’usage, mais certains sont fabriqués dans des matières qui peuvent irriter la peau. D’ailleurs, la fast fashion coûte cher en raison du besoin de remplacer régulièrement ses habits, là où d’autres vêtements plus chers mais de meilleure qualité sont capables de tenir plusieurs années, ce qui permet d’amortir leur prix.

Le prêt-à-porter low cost représente aussi un véritable problème en matière d’écologie, entre les énormes quantités d’eau et de produits chimiques utilisées, les tonnes de déchets textiles et le transport des vêtements à travers le monde. Rarement fabriquées sur place, ces pièces de tissu traversent le globe, ce qui leur donne une empreinte carbone élevée. Les personnes soucieuses du respect des conditions de travail peuvent également avoir du mal avec la fast fashion, car de nombreuses entreprises de mode rapide font fabriquer leurs vêtements dans des pays où les normes de travail sont faibles. Cela peut entraîner l'exploitation des travailleurs, des salaires misérables et des conditions de travail particulièrement difficiles.

Enfin, le principe de vêtement tendance encourage une culture de consommation permanente, puisqu’il faut constamment acheter de nouveaux vêtements pour rester à la mode. Sans parler des enseignes qui copient les designs de créateurs haut de gamme sans leur accord pour générer des bénéfices.