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Yaourt : 60 millions de consommateurs révèle la présence d'additifs dangereux pour la santé

Le yaourt bénéficie d’une bonne réputation. Réputé comme étant l’aliment sain par excellence, il permettrait d’apporter des nutriments essentiels à la santé : pour le système osseux, la digestion ou encore la croissance. Si l’appellation « yaourt » est encadrée et implique un certain cahier des charges de la part des industriels, la réalité est parfois différente. 60 millions de consommateurs a mené l’enquête pour découvrir ce qu’il se cache réellement derrière les yaourts que nous consommons, pour la plupart, quotidiennement.

Illustration : "Yaourt : 60 millions de consommateurs révèle la présence d'additifs dangereux pour la santé"

Le yaourt : un dessert connu pour son efficacité sur la flore intestinale

Le yaourt est recommandé, dès le plus jeune âge pour stimuler et renforcer la flore intestinale. Les bactéries font le travail dans le système digestif et permettent d’améliorer nettement le transit. Le yaourt est bon à plusieurs niveaux, de la sphère allergique à la prévention de certains types de cancers. C’est un aliment que l’on devrait donc adopter dans notre régime alimentaire, mais sous quelles conditions ?

Composition d’un yaourt : comment fabrique-t-on ce dessert ?

À l’origine, la fabrication d’un yaourt est plutôt simple, il faut faire entrer en synergie le lactobacillus bulgaricus et le streptococcus thermophilus. Ces deux micro-organismes agissent ensemble pour transformer le lait en yaourt. On obtient ainsi le yaourt authentique, nature, comme il existe depuis des siècles.

Dans l’industrie, pour plaire aux consommateurs et proposer de l’originalité, ce sont souvent des saveurs qui sont utilisées. On retrouve donc souvent une grande quantité de sucre ajouté, de fruits, et le plus inquiétant, des additifs.

La dénomination « yaourt » encadrée par la loi

La règlementation liée au yaourt existe mais elle est relativement complexe et comporte des failles selon 60 millions de consommateurs qui rappelle :

« En France (et seulement chez nous !), pour avoir le droit de porter la dénomination « yaourt », le lait doit avoir été ensemencé uniquement avec les bactéries Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus (…) Le décret n°88-1203 du 30 décembre 1988 relatif aux laits fermentés et au yaourt spécifie les ingrédients autorisés ».

Les industriels interprètent parfois la réglementation de manière différente, ce qui engendre la présence d’additifs dans bon nombre de yaourts. 60 millions de consommateurs souligne pourtant les détails de la réglementation : « Il s’agit d’une énumération positive, tout ce qui n’est pas mentionné est interdit. Puisqu’il n’y a aucune référence aux additifs, ils sont en principe prohibés ». La faille de la réglementation réside dans la mention suivante : « Les laits fermentés peuvent être additionnés des produits suivants : arômes ainsi que, dans la limite de 30% en poids du produit fini, sucres et autres denrées alimentaires conférant une saveur spécifique ».

Des yaourts bien éloignés de la recette originale

C’est ce qui ressort de l’étude de 60 millions de consommateurs publiée dans le numéro Hors-Série « Ces aliments qui nous empoisonnent », la majorité des yaourts contiennent beaucoup d’ingrédients différents, notamment les très controversés sirop de glucose-fructose, de l’amidon modifié, des Carraghénanes et du citrate de sodium. Les colorants, les épaississants et les conservateurs font aussi, et malheureusement, partie de la liste des ingrédients des yaourts.

L’idéal, selon l’association, est de choisir un yaourt nature, le plus simple possible, et d’y ajouter soi-même son propre sucre ou sa confiture. On peut aussi réaliser plutôt facilement des yaourts maison grâce à une yaourtière.